Les fans de Jenn Champion (ex “S”) ont encensé ses paroles sincères et belles, qui délivrent habilement une mélancolie, des atouts techniques et une volonté de se priver de conventions, mais surtout ils ont remercié Champion d’avoir fait des albums sur lesquels pleurer. Avec la sortie de “Cool Choice“ en 2014, Champion a fait ce que beaucoup considèrent comme le meilleur disque de sa carrière.

Sur “Single Rider”, Champion apporte avec elle toutes ses compétences mais aussi ses vulnérabilités, mais ce n’est pas un disque pour s’apitoyer sur son sort : c’est un disque pour un long eye contact sur le dance floor. « Parfois tu es triste et tu veux juste danser » explique Jenn Champion.

Le Side B de “Cool Choices” présagé la transformation pop de Champion. « Let the Light In » et « Tell Me » signalaient son inclinaison vers un son plus électronique, mais c’est vraiment le single « No One » (2016) qui a marqué clairement ce contour pop-électronique. « Je sens comme une porte qui vient de s’ouvrir dans mon esprit avec une musique plus électronique et digital. Il y avait une chambre que je n’avais pas exploré avant et j’y suis entré. » explique Champion. Alors qu’elle pensait initialement rester dans les pas de “Cool Choices” avec un « disque rock, avec des guitares, plein de pédales, et des riffs électriques », les plans ont changé. « Je ne pouvais pas m’éloigner des synthés et j’ai réalisé que le disque que je voulais vraiment faire était plus un croisement entre Drake et Billy Joel plutôt que Blue Oyster Cult. »

Peu de temps après la sortie de No One, Champion a publié avec son partenaire et producteur Brian Fennell, alias SYML, la chanson écrite à 4 mains, “Leave Like That“. Lorsque les demos de “Single Rider“ furent terminé, le timing fut parfait, Jenn Champion cherchait un producteur et Brian Fennell était diposnible.

Fortunately, Fennell was open to being pursued and the two spent the next five months working on Single Rider. “In the studio with Brian, I was more open than I had ever been.” With Champion’s vision and Fennell’s expertise, the record evolved from synthy roughs to a hi-fi dance album.

Heureusement, Fennell était ouvert à poursuivre le projet et les deux amis ont passé les cinq mois suivants à travailler sur “Single Rider“. « En studio avec Brian, j’étais plus ouverte que je ne l’étais avant. » Avec la vision de Champion et l’expertise de Fennell, le disque a évolué de synthés un peu durs et trop bruts à un album de dance hi-fi.

Malgré la nouvelle direction artistique du disque, l’émotion travers “Single Rider “ et va devenir un classique dans le style de Champion, tissant simultanément des liens entre les voix de Champions et des sons très pop. Champion veut montrer à son public qu’elle n’a pas renoncé à la mièvrerie, et que l’ambiance est toujours présente sur ses disques. Elle fait un double doigt d’honneur, au monde, au patriarcat et à toutes les choses qui foirent et qui vous font reculer, elle danse directement sur toute cette déception en faisant un doigt d’honneur à tout ça et vous pouvez la suivre si vous voulez.