Les frères et sœurs londoniens Kitty, Daisy et Lewis Durham sont de talentueux musiciens et auteurs-compositeurs, nés dans une tradition où les chansons sont transmises et chantées lors de fêtes de famille, où tous jouent de tous les instruments qui leur passent entre les mains.
Leurs chansons sont un mélange éclectique de Pop, de R'n'B, de Blues, de Rock Psychédélique, de Soul, de Country, de Jazz et de Ska.
Ils ont vendu plus de 250 000 albums dans le monde, joué en tête d’affiche de tournées à guichets fermés, et fait les premières parties de groupes majeurs comme Coldplay et Stereophonics...
Dès leur plus jeune âge, Kitty Daisy et Lewis ont ébloui le public, rassemblant une impressionnante brochette de fans, d’Amy Winehouse aux Eagles Of Death Metal en passant par David Lynch et Dustin Hoffman.
Lors de leurs concerts pleins à craquer, ils chantent tous à tour de rôle et passent d’un instrument à l’autre.
Ils sont rejoints sur scène par leur maman, Ingrid Weiss (ex-batteuse des Raincoats) à la basse, par Daddy Grazz à la guitare rythmique, et par le légendaire trompettiste jamaïcain Eddie « Tan Tan » Thornton.

Nouvel Album : Kitty Daisy & Lewis – THE THIRD

KD&L ont passé ces trois dernières années à écrire des chansons et à construire un nouveau studio analogique dans un restaurant indien à l’abandon de Camden Town.
Dès qu’ils ont pu disposer de leur nouveau studio et de leur magnétophone à bandes seize pistes, ils ont voulu hisser leur troisième album à un nouveau niveau d’écriture, d’instrumentation, de style, de production et de son.
Un de leurs tout premiers fans, Mick Jones des Clash, avait très envie de prendre part au projet en tant que producteur. Il a immédiatement organisé des répétitions hebdomadaires avec KD&L, chez eux, apprenant et jouant leurs chansons, comme il l’avait fait quand il travaillait avec les Libertines.
En pratique, au cours de ces mois de répétitions, Jones est devenu un nouveau membre du groupe et s’est retrouvé invité à jouer sur plusieurs titres.

A l’été 2014, KD&L ont enregistré leur troisième album studio qu’ils ont entièrement écrit, et qui les place à part de tout ce qui se fait aujourd’hui.
Les histoires que contient cet album résonnent d’atmosphères et de mélodies qui vous touchent d’une façon à la fois exaltante et troublante.
Avec ce groupe de trois auteurs et multi-instrumentistes, chaque morceau est un joyau étincelant qui reflète une facette différente de la même œuvre :
« Elle lève la main/Prête à balancer un coup de poing/Alors bouge ! », l’avertissement menaçant et direct de « Bitchin' In The Kitchen ».
« Ça n’est peut-être que dans ma tête/Mais il ne se passe rien dans noter lit » dans le funky « No Action ».
« Mais nous ne comprenons pas pourquoi la fin n’est pas déchirante/Et on sait tous les deux que quelque chose n’allait pas » évoque une séparation à l’amiable, dans « Baby Bye Bye ».
De douces cordes répliquent à de vieux cuivres jamaïcains, et évoquent des westerns spaghetti pleins de promesses orientales : « Ce soir j’attendrai/Pour goûter à tes délices » dans « Turkish Delight ».
« N’essaie pas de faire semblant/Le rythme fera tout » dans un émouvant « Feeling Of Wonder ».
Chaque morceau est une surprise, en particulier le dégoût face aux spéculateurs immobiliers londoniens de « Developers Disease ».

Mick Jones parle d’eux :

Jones, qui a passé un an avec cette famille extraordinaire, est ému au point de décrire l’album dans les termes cinématographiques suivants :
« Quand Graeme Durham (La Route des Indes - David Lean, 1984) descend du S.S. Orion au milieu des années 1960, il ignore qu’Ingrid Weiss (La Mélodie du bonheur – Robert Wise, 1965) et lui vont donner naissance à tant d’innocence.
Kitty (Darling - John Schlesinger, 1965), Daisy (Le Banni - Howard Hughes, 1943) & Lewis (King Creole - Michael Curtiz, 1958) s’embarquent dans un incroyable voyage provoquant le déplacement d’un opéra sur une montagne (Fitzcarraldo – Werner Herzog, 1982) et culminant avec la création de leur troisième album, KDL III.
Utilisant de nombreuses techniques d’enregistrement oubliées, ce disque magique et réconfortant produit réellement un “sentiment d’émerveillement” (Zabriski Point - Michelangelo Antonioni, 1970). »

Mick Jones, octobre 2014.

L’album sort en LP vinyle 12’’, en 78 tours 7’’ et en CD, sur Sunday Best Records, le label de Rob Da Bank, DJ de la BBC Radio 1 et gourou du Bestival.
Kitty Daisy & Lewis ont réussi un chef-d’œuvre, qui inspirera chacun d’entre nous.

Date de sortie : 26 janvier 2015