On lui a peut-être accordé un titre d’ordre religieux, mais Jon McClure n’est pas un homme d’église. C’est un prêcheur c’est sure – donnant des sermons à des milliers de convertis lors de spectacles à Sheffield sa ville natale – mais ses comptes urbains compromirent tout au nom de n’importe quel dieu. Demandez à n’importe qui de sa troupe sur cet  attachant jeune homme de 24 ans et,  Seigneur, ils vous diront : Il est le doyen de la scène musicale de Sheffield. Un poète punk plein de passion. Le Reverend.

 « C’est un surnom que m’ont donnés les miens. Ils m’ont dit t’es comme un professeur pour nous, t’es comme un prêcheur » explique- t- il. « Ça vient de la manière dont je m’explique et la vrai passion que j’y met. Ça sonne juste comme du… respect »

 Après avoir passé ses années d’apprentissage avec les gens qu’allaient bientôt faire partie des meilleurs groupes de Sheffield, McClure assuma son nouveau statut à la mi-2005 et était sure le point de prendre une nouvelle voie musicale.
Mais n’allait pas le faire seul. Il se mit tout d’abord à rassembler son band The Makers – un crew de talentueux musiciens de Sheffield. Puis un étalage de fervent collaborateurs – comme Alex Turner, Tim Hampton (Bromheads Jacket) et son héro, le poète punk John Cooper Clarke – furent sollicités et suivit une série de démos avec Al Smyth producteur des ‘Sheffield’s Martin Hannett’.

Dans la musique blanche y a vraiment un côté fier – du genre « On ne peut pas avoir quelqu’un d’autre sur nos projets, ça nous fera de l’ombre, » fronce -t– il.
« Mais dans le milieu du reggae ou du hip hop – par exemple, sur ‘Still DRE’, Dr DRE n’avait rien contre laisser Snoop intervenir et lâcher quelques rimes. Il s’est dit ‘c’est cool, c’est frais’ »

Il en résulte, que les téléchargement mis a disposition sur le site de Reverend, étaient des sons d’influence funk, reggae et des sons des années 60 avec lesquels il avait grandit (Sly & The Family Stone, Bob Marley, George Clinton, Count Five, 13th Floor Elevators) et ses héros contemporains (James Murphy/ LCD Soundsystem, Klashnekoff)  - mais sonnant comme rien d’autre que du Reverend & The Makers. Des comptes urbains inspirés des hauts et des bas de la vie en elle-même, déjoués d’un mélange d’individus reconnaissables. Des chansons sur le cancan local (What The Milkman Show), ou balayant les mérites des machines à fruit (Bandits) et sur les cuites vacancières (‘18 – 30’)