Témé Tan a le voyage dans le sang – né en République démocratique du Congo, sa famille se partageait entre Bruxelles et Kinshasa – ce qui reflète parfaitement le mode de vie d’un jeune homme moderne, qui peut se sentir chez lui sur chaque continent, imprégné d’un profond respect pour l’ailleurs.

Tanguy a grandi entouré de sonorités congolaises, de zouk et de rumba ; ce n’est pourtant qu’à son arrivée à Bruxelles, à l’école, qu’il commence à faire de la musique. Déterminé, curieux, comme toujours. Habité par une soif d’apprendre inépuisable. Bien qu’il n’ait jamais appris à jouer un instrument avant d’intégrer son premier groupe, il apprivoise la guitare après être tombé amoureux de la bossa et tropicalia brésilienne et s’accompagne rapidement d’un MPC pour créer les beats qu’il ne trouve nulle part ailleurs.

Son entourage apparente vite ses sons à de la musique du monde, ce qui déconcerte le jeune autodidacte qui s’est certes toujours senti africain, mais qui a toujours été considéré comme blanc et européen dans son pays d’origine, le Congo. Il voyagera énormément pendant ses études, en Amérique du sud notamment. Au Japon, aussi, où il découvre la pop japonaise sophistiquée d’artistes comme Cornelius ou Tujiko Noriko ; qui reste encore aujourd’hui une source d’inspiration incroyable.

C’est finalement la sortie d’un nouvel album de Konono n°1 qui sera le déclencheur: « J’ai directement été submergé par ce son « congotronic’, une évidence ».
C’est à ce moment précis que tout se mélange, que tout ce qu’il a écouté jusque-là, que tous les voyages et les sons de sa vie s’entremêlent.
Le rap français des années 90’s, les grooves brésiliens des années 60’s, l’expérimentalisme japonais des année 2000 ou encore des groupes comme Animal Collective ou cLOUDDEAD, se sont connectés aux souvenirs musicaux de l’enfance.
Tanguy a commencé à concevoir une voix, une identité. Témé tan était né, nom inventé par ses amis japonais.

Un premier 7’’ sorti sur Limite Records, et une fraicheur innée ont attirés l’attention de [PIAS]. Aujourd’hui, quelques années plus tard il est temps de passer à l’étape suivante.
Une belle époque qui voit éclore des artistes comme Jai Paul, Mo Kolours ou encore El Guincho, qui ouvrent la voix d’un métissage musical loin des clichés de la ‘world music’.
Témé Tan s’est trouvé un espace créatif basé sur les différentes phases de sa vie, inspiré des diverses cultures et traditions qu’il a explorées. Et ce n’est qu’un début…

Témé Tan, aka le multi-instrumentiste et producteur bruxellois Tanguy Haesevoets, nous dévoile aujourd’hui la cover de son premier album éponyme – véritable bande son de l’été à venir.

Après une prestation remarquée et remarquable à l’Eurosonic, une tournée européenne avec Milky Chance, des dates avec Songhoy Blues, des premières parties de François & The atlas Mountains,
des showcases au Great Escape 2017 et des prestations toujours exaltées, on peut dire que l’année 2017 sera définitivement marquée de l’empreinte Témé Tan.
Soyez certains de ne pas passer à côté…

Tracklist :
1. Améthys
2. Ça Va Pas La Tête ?
3. Champion
4. Menteur
5. Coups De Griffe
6. Ouvrir La Cage
7. Le Ciel
8. Matiti
9. Olivia
10. Sè Zwa Zo
11. Tatou Kité
12. Hospital