Warhaus est l’alter ego artistique et le projet solo de Maarten Devoldere – qui (avec Jinte Deprez) est à la tête du groupe de rock belge Balthazar. Le premier album de Warhaus, We Fucked A Flame Into Being, sortira le 2 septembre prochain – le premier single ‘The Good Lie’ est enfin disponible.

Le titre de ce nouvel album, We Fucked A Flame Into Being (une citation de L’Amant de Lady Chatterley, un roman de DH Lawrence), était « trop bon pour le laisser passer ! » a déclaré Devoldere. C’est en effet un titre approprié pour un album où chaque titre célèbre le caractère insondable des rencontres, et rend hommage à la décadence et l’intensité que peut offrir la vie.

Bien que Maarten Devoldere ait jusqu’à maintenant gardé son personnage de Warhaus dans l’ombre, les rares aperçus qui nous ont été offerts évoquent un univers de paroles ésotériques et sombres, alimenté par le désir et l’amour, hanté par un goût de l’éphémère et un ardent désir de dire l’indicible ; We Fucked A Flame Into Being sonde sauvagement toutes ces envies.

Illusions et désillusions peuvent subtilement s’intervertir, mais c’est un mensonge que Warhaus s’applique à honorer en semant des graines de désespoir dans un monde instable: "You want magic, count me in / You want Jesus, well I'm not him / You're an angel or a whore / Tell me who you're working for / Loving you isn't easy you know / But it's a motherfucker not to do so…" (“I'm Not Him”)

« J’adore les contradiction » assène Devoldere. « Musicalement elles m’attirent vraiment : l’état brut versus la passion fondamentale, la brutalité opposée au romantisme, l’art opposé au kitsch, l’archaïque au moderne ». Les sixties en France, une touche d’exotisme et une apathie négligée : Leonard Cohen et Serge Gainsbourg ne sont jamais loin dans ce disque, car We Fucked A Flame Into Being réunit intelligemment cinquante ans d’histoire de la musique.

« Je suis à la fin de ma vingtaine maintenant. Avec ce disque, je termine une période importante de ma vie» déclare Devoldere. « C’est une ode à l’amour, à ses excès et sa fugacité. Bien que les chansons d’amour soient une forme de publicité : tu dresses le portrait d’une femme pour que l’auditeur tombe amoureux d’elle aussi. »